Agriculture et l’élevage
L’économie du Burundi est principalement rurale et repose fortement sur le secteur agricole. Celui-ci représente plus de 90% de la population active et plus de 50% du PIB. 01 Agriculture
La stratégie gouvernementale de développement du secteur (« Plan National d’Investissement Agricole 2012-2017 ») est notamment axée sur des mesures de structuration des exploitations, d’amélioration de la productivité, de développement de l’agro-industrie, de renforcement des institutions, de professionnalisation des producteurs et de promotion de l’initiative privée afin d’assurer à tous les Burundais une sécurité alimentaire en quantité et en qualité.
Les opportunités d’investissement dans ce secteur
Le café : la privatisation de la filière est déjà en cours. 13 stations de lavage ont été privatisées sur 133 mis sur le marché par le Gouvernement à travers une stratégie élaborée en collaboration avec la Banque Mondiale et la mise en place d’une autorité de régulation de la filière à savoir ARFIC.
Thé : Ces derniers temps, le Burundi produit du thé de très bonne qualité et en augmentation de quantité. Grâce aux appuis financiers de l’Union Européenne, l’Office Burundais du Thé (O.T.B) a réhabilité les différentes usines à thé disséminées dans le pays.
L’objectif du Gouvernement est d’ouvrir le secteur aux investisseurs privés (nationaux et étrangers). Sur la crête du Congo, à Bururi, Muramvya et Mwaro, des milliers d’hectares se prêtent à la culture du thé. Ils n’attendent qu’à être utilisés à cette fin !
Coton : le Burundi produit du coton très apprécié sur le marché international. La Compagnie de Gérance du Coton (COGERCO) achète du coton produit par la population à qui elle donne des semences et des engrais. Dans la plaine de l’Imbo, de vastes terres peuvent être utilisées dans la création de nouvelles plantations de coton.
Avec la reprise des activités de l’ancien COTEBU aujourd’hui entre les mains d’investisseurs privés, le coton burundais dispose d’un débouché à portée de la main !
Palmier à huile, La palmeraie de Rumonge vient d’être rajeunie et de nouvelles plantations voient le jour dans la région de Rumonge de l’huile de Palme, O.H.P,
Le Burundi table sur une augmentation substantielle de la production dans les années à venir. Le Gouvernement exhorte les investisseurs à créer des palmeraies dans la plaine du Mosso. Il ne s’agit pas de produire pour satisfaire le marché national mais l’ambition va bien loin : produire assez pour imiter l’exemple de la Malaisie avec objectif de créer des raffineries et de faire entrer le Burundi le cas échéant, dans le club des pays producteurs des biocarburants.
Canne à sucre : Dans la plaine du Moso,a prospéré la société SOSUMO (société sucrière du Moso avec son site Internet : en construction). Pour le moment la SOSUMO produit un sucre de cannes de très bonne qualité et très appréciée par les restaurateurs et les pâtissiers de la sous-région. Hélas, la SOSUMO ne produit que vingt mille tonnes de sucre en poudre par an. Et pourtant, les espaces disponibles au Burundi et dans le voisinage tanzanien permettent à la SOSUMO d’atteindre une production annuelle de 40.000 tonnes! C’est pourquoi le Gouvernement a décidé d’ouvrir le capital de la SOSUMO aux investisseurs étrangers.
A côté de ces produits qui contribuent à l’essor de l’économie burundaise, A.P.I invite les investisseurs à exploiter d’autres secteurs très prometteurs :
L’horticulture : Grâce à son sol fertile, des pluies régulières, le soleil abondant et une main d’œuvre à bon marché, le Burundi se prête à merveille aux ambitions d’investisseurs intéressés par la production et l’exportation des fleurs dans la plaine de Bujumbura ou à Bugarama.
Fruits et légumes : à Bugarama, Mugara ou Cibitoke, le visiteur est surpris d’acheter une gamme variée de fruits et légumes à très bon marché et tout le long de l’année. Il s’agit là des signes éloquents des potentialités énormes qu’offrent ces régions aux investisseurs intéressés par la création de vastes plantations de production des fruits et légumes. Inutile d’ajouter que les investisseurs sont attendus également au tournant du marché de construction et d’exploitation des unités de conservation ou de transformation de ces productions à savoir : les tomates, les ananas, les mangues, les avocats.
Huile de tournesol : dans la province de Kirundo, les paysans ont développé de grandes plantations et la récolte est achetée par la paroisse de Mutwenzi et Savonor. C’est ici une grande opportunité d’investissement, sans oublier par ailleurs la possibilité d’étendre la culture de tournesol dans tout le pays!
Huile végétale et animale : depuis 2005, le Gouvernement a mené une vaste campagne de vulgarisation des avocatiers. Il va bientôt y avoir une grande production d’avocats et se pose le problème de la transformation de cette récolte. Or, l’avocat donne de l’huile très appréciée dans le monde.
02 Elevage
L’élevage est essentiellement de type traditionnel. Les élevages de plus grande ampleur, extensifs ou intensifs, sont quasi-inexistants. Sont principalement élevés au Burundi des bovins, des caprins, des ovins et des volailles. Les lignes de production animale locales sont notamment axées sur la transformation des produits laitiers, la vente de viande ou encore la production de fumure organique. La production nationale de viande, lait et œufs est cependant très insuffisante au regard de la demande nationale, et les besoins croissent rapidement avec la population.
Ce secteur présente des opportunités d’investissement, non seulement dans l’industrie de transformation de la viande et produits laitiers, mais encore dans le développement des infrastructures nécessaires à la distribution locale et internationale.